Vesseaux

L'histoire de Vesseaux se perd dans la nuit des temps. On peut retrouver les traces des premiers habitants avec le dolmen de la Croix de l'houme, le menhir de l'Epine et des traces d'habitat dans la grotte de Biberambou. La période gallo-romaine laisse des traces sur le terrain : la Vallis vessialica qui deviendra Vesseaux: la vallée de Vecius. Subdivision de L'Helvie romaine, puis viguerie carolingienne, elle dépendra de la baronnie de Boulogne pendant la période féodale. Son église prieurale « Saint-Pierre-aux-Liens », construite en 1135, est un remarquable témoignage de l’art roman vivarois ; son porche classé MH et son portail du XIIème siècle sont à voir. Son clocher couvert de tuiles vernissées représente un jeu de cartes. La voie royale, la halle aux marrons, les fortifications et les calades du prieuré complètent le coeur du village. Nef et chevet sont renforcés par des contreforts. La croix au dessus du portail latéral qui sert d'entrée usuelle, provient d'un édifice plus ancien. A l'intérieur, la nef est voûtée en berceau. Particularité de cette église, tous ses autels sont dédiés à la Vierge. La chaire, ses escaliers et son abat-voix sont en pierre sculptée. Le retable du maître-autel est orné de trois tableaux

Clocher sur trois des faces

Transept côté cour du prieuré

Détail du porche roman

Sculptures romanes du portail XIIème siècle

Portail XIIème siècle : frise romane, entrelacs

Nef, clocher et chevet

Les anciennes calades du prieuré

Clocher aux tuiles vernissés

Eglise et halle aux marrons

Portail latéral et tour du prieuré

Ste Thérèse de Lisieux

Saint Jean François Régis

Saint Antoine de Padoue

Choeur vu de la tribune

Grille (tribune et escaliers)

Vierge à l'enfant en bois polychrome XVIIIème siècle (MH)

La chaire : escalier, cuve et abat-voix

L'éducation de la Vierge par Anne

Une des 14 stations du chemin de croix

Chandeliers d'autel Louis XV : décor de volutes, épis de blé, grappes de raisin (MH)

Tableau du choeur : l'Assomption

Choeur et maître-autel, retable et tableaux

Les trois tableaux du retable

Tribune, et entrée latérale

St Curé D'Ars, Ste Jeanne d'Arc, etc.

Voûtes en berceau et chapiteaux

Croix de "pose", située contre l'église (on y posait le cercueil sur le socle avant d'entrer dans l'église, pour soulager les bras des porteurs)

Sur la route "impériale", cette croix de 1868 porte sur le fût la lance objet de la Passion, les clous, le cercle, etc.

Croix de chemin située sur le pont enjambant le Saribou. Deux anges en protection de chaque côté du calice et la "roue solaire" (le disque solaire indiquant les quatre éléments en son centre remonte à 6000 ans avant J.C - représentation du disque très présente chez les celtes). Dans la symbolique chrétienne, la croix cerclée est aussi une représentation du signaculum domini Par extension, c'est une image du coeur qui est d'un symbolisme plus fort que celui du soleil car le coeur ne se contente pas de recevoir mais donne la vie dans un échange constant.

Croix des "Douces" 1726, les douces étant des sources. C'est une croix biface, de style roman, sur un mur de pierre. Elle a été édifiée au moment de la peste, ce qui explique les "bubons" au bout de chaque bras de la croix et sur son sommet. La face côté chemin représente le Christ en croix, l'autre face la Vierge porte un enfant emmailloté (enfant ou âme des morts de la peste). C'est plus une croix votive pour remercier de n'avoir pas eu la peste en ce lieu.

Croix des Chabert, sur la calade qui menait à la fontaine des Chabert ( croix de chemin)

Croix Mousson 1890-1896 : Croix "votive" pour protéger les chataigniers des invasions de chenille. Foudroyée en 2002, elle est remontée en 2005. De chaque côté, les deux petites ont été détruites.

Croix au dessus de la porte du prieuré : elle provient de l'église primitive

Chauliac : croix de "rogation" pour protéger les récoltes, guérir des maux de gorge et se protéger des loups. Elle est érigée au bord de la voie gallo-romaine, sur l'emplacement d'un oratoire païen