Basilique Notre Dame XIV - XV - XVIIIème siècle

Enclos paroissial (église, porte triomphale, calvaire, cimetière)

Pose de la première pierre en 1365, puis édifiée entre 1386 à 1418. La grande Tour avec son clocher et le mur Nord comprenant trois fenêtres et la porte dite de " Penmarc'h "étaient ajouté avant 1370. Le porche des apôtres est ajouté en 1404. L'église est érigée en collégiale en 1423. L'église subit plusieurs destructions et incendies ( 1633 foudre et 1708 feu pendant des travaux). Elle est restaurée en 1716. Sous la révolution l'édifice est vendu comme bien national et deviendra crèche, écurie, grange, caserne et Temple de la Déesse Raison. La basilique est composée de deux bâtiments en L. Le premier a une nef de cinq travées et bas côtés symétriques avec un chœur et bas-côtés de trois travées. Le deuxième bâtiment accolé au sud, comporte une chapelle de deux travées. Dans le deuxième bâtiment, près de l'angle un porche dit "des apôtres". La façade frappe par la disparité des deux clochers : celui du nord, ouvragé et fignolé lance vers le ciel sa flèche dorée avec ses clochetons et ses galeries ajourées ; celui du sud paraît juste chapeauté. Autant la façade nord montre le dépouillement, autant le côté sud de l’édifice brille par la richesse de son ornementation. Que ce soit la galerie en festons trilobés qui court au bord du toit, que ce soient les clochetons débordant de ce toit, ou les gargouilles ou la profusion des feuillages. A l'intérieur, un jubé en granit de kersanton

Clocher et porche sud

Clocher derrière la porte triomphale

Arcs boutants et pinacles

Porte triomphale et clocher

Calvaire

Porte triomphale

Contrefort

Statue du contrefort

Ancien blason

Saint Michel en dehors du portail occidental

Sous le porche angle sud-ouest, les apôtres (XVème siècle)

Le Pauvre (angle sud ouest)

Tympan : adoration des mages à la Vierge couchée

Portail Ouest : St Michel

Portail ouest : tympan 1423

Le riche

Angle sud-ouest)

Le pauvre

Cadran solaire

 

Arcs boutants et pinacles

Cadran solaire et gargouille

Vierge au dessus du portail latéral

Portail latéral : tympan Vierge à l'Enfant

Portail trilobé

Musée de la basilique

Statue du jardin du musée

Vierge-mère

Salaün : détail

Représentation de Salaün dit "Fol ar Coat"

Le jubé, dentelle de pierre de Kersanton qu’on retrouve dans les arcatures et les guirlandes des autels de l’abside, et la statue de la Vierge. Il se compose de trois arcades en plein cintre ; chacune des arcades est surmontée d’une longue ogive servant de piédestal à trois statues (aujourd’hui disparues ) : celles de la Vierge, du Christ et de Saint Jean.

Jubé séparant le Chœur de la Nef : vue côté Chœur

 

Autel

 

Orgues

 

Vitrail

Magnificat : reconnaissance des pèlerins échappés au danger 1882

Vitrail

Stalles

Devant le jubé, côté nef : la table d'autel

La fontaine de Salaün du XVème siècle est alimentée par une source qui jaillit sous le maître-autel. Sous l'arcade en accolade : la Vierge portant l’Enfant Jésus dans ses bras. Malheureusement elle a été mutilée à la Révolution. Elle ne fut remise en place que vers 1837. Suite à des dégradations causées par des actes de vandalisme répétés, elle a dû être remplacée par une "copie". Et la statue en granit a pris place à l’intérieur de la Basilique, dans un enfeu du bas-côté latéral sud.

Toutes les photos sont de ©Martine Caroff. Merci pour sa collaboration à cette page

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