Esquelbecq

C’est une église halle ou Hallekerke, un style typique des Flandres, qui consiste en général en trois nefs accolées de dimensions égales (quelquefois quatre voire cinq nefs identiques en dimensions), Elle est plusieurs fois remaniée entre le Xème et le XVIIème siècle. Les trois nefs, à cinq travées se terminent par des chevets polygonaux, Le chœur de la nef centrale, plus long comprend trois travées, celui des deux autres nefs deux travées. La nef nord est dédiée à la Vierge, la nef sud à Saint Joseph. Cette dernière abrite les orgues mésotoniques. Le transept est peu saillant. La croisée du transept est la seule partie romane de l’édifice. Sa voûte est en pierre jaune avec une croisée d’ogives. Le clocher surmonte l’ensemble. En façade, seule la nef centrale est percée d’un portail. Les deux autres nefs ouvrent sur un portail latéral. L’église est dédiée à Saint Folquin, cousin germain de Charlemagne, évêque décédé à Esquelbecq. Il est invoqué par les mères pour guérir des fièvres et par les femmes en mal d’enfants. Le village ayant appartenu à la famille de Philippe Levasseur de Guernonval fait chevalier d’Esquelbecq, son descendant, Louis de Guernonval fut le dernier de la lignée à être enseveli dans la crypte de l’église en l’an X (1801 et 1802 du calendrier grégorien). En 1976, l’église est totalement ravagée par un incendie, sauf les fonts baptismaux et la sacristie. Elle est restaurée et rouverte au culte en 1978.