Un chapitre de moines y est  fondé en 1059. L’église actuelle est érigée sur l’emplacement  de l’édifice roman datant de 1166,  devenu vétuste. Sa construction, entre 1492 et 1569, utilise en réemploi quelques pierres de l’édifice primitif, que l’on peut voir dans les bases des piliers du chevet. Le clocher date de 1634. Il remplace l’ancien clocher écroulé en 1624. L’église est de style gothique flamboyant brabançon, dont les caractéristiques sont  une tour-porche, un transept peu saillant, trois nefs, un chœur à large déambulatoire, le tout élevé sur trois niveaux. Ruinée lors du siège de 1710 et bombardée en 1944, l’édifice sera chaque fois reconstruit en respectant les plans d’origine. L’église abrite la statue de Notre Dame de Panetière dans le croisillon nord du transept et une Vierge à l’Enfant de facture flamande du XVème siècle dans la chapelle du Saint Sacrement. Un orgue et son buffet d’orgues de 1633,  proviennent de l’abbaye de Clairmarais. Les fresques de Saint Jacques du XVIème siècle, visibles dans l’ancienne sacristie, ont été restaurées par les M. H. en 1995. La chaire et le jubé de style troubadour ont été réalisés entre 1842 et 1845. Une copie du tableau «  la Crucifixion de Saint Pierre peint en 1630 par J. Duponchel » provenant de la chapelle des Dévotaires orne la chapelle  du Grand Calvaire

Nef et croisillon du transept

Tour du clocher

Chevet

Clocher porche

Croisillon du transept

Partie supérieure de la tour du clocher

Culs de lampe des voussures du portail

Façade

St Pierre au dessus du trumeau du portail

La chapelle est édifiée sur le terrain donné par le Sieur Jean-Baptiste Beaudelle, qui légua également à la commune sa maison, l’ancien couvent des Conceptionnistes,  sur ce même terrain afin d'en faire un asile pour vieillards indigents. Les bâtiments remis en état, l’hospice est  inauguré en 1864 et en 1869 est posée la première pierre de la chapelle, suivant les plans de l’architecte Louis Mayeur. C’est un édifice de style néo-gothique qui comprend une nef unique, un chevet à trois pans et un clocher juché au dessus de la façade. L’édifice laissé à l’abandon depuis 1992 a été inscrit sur la liste supplémentaire des M. H. Racheté par la mairie,  il est en cours de restauration. L’hospice lui-même est détruit en 1977 et refait pour y accueillir une maison de cure.